Cinema Paradiso - 1989
Réalisé par Giuseppe Tornatora
Avec Philippe Noiret, Jacques Perrin...
Durée : 2h03
Titre original : Nuovo cinema Paradiso
Synopsis : Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cineaste en vogue, c'est tout un pan de son passé qui s'écroule. On l'appellait Toto a l'époque. Il partageait son temps libre entre l'office ou il était enfant de choeur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo...
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Notre avis
Disons-le sans ambages : "Cinéma Paradiso" est un film magnifique sans pour autant être à 100% un film de Lover. C’est un film nostalgique sans être passéiste, émouvant sans être pleurnichard, touchant, sensible, bref un vrai film romantique comme toi, ami(e) Lover, tu les aimes sans doute aussi.
Un célèbre réalisateur de cinéma, Salvatore (Jacques Perrin), apprend le décès du vieil Alfredo (joué par Philippe Noiret dans l’un de ses plus beaux rôles), l’ancien projectionniste du cinéma de
son enfance, et il revoit sa vie dans ce petit village de la Sicile d’après guerre, quand on l’appelait Toto (Salvatore Cascio espiègle et d’un grand naturel), depuis la cabine de cinéma où il
adorait passer des heures, jusqu’au moment où il quitte ce village, sur les conseils d’Alfredo, pour chercher ailleurs un avenir meilleur.
Ce film est d’abord un vrai film d’amour, pour cet enfant qui découvre l’amour au cinéma, puis l’amour du cinéma et enfin, devenu grand, l’amour, mais qui ne dévie jamais de son rêve d’en faire son métier. Mais c'est aussi l’amour d’un vieil homme pour ce gamin qui grandit à ses côtés, qui lui sauve la vie, et à qui il apprendra tout de l’existence, y compris à voler de ses propres ailes. C’est enfin l’histoire d’amour entre Salvatore et Eléna, la jolie fille du banquier, où le réalisateur, en quelques scènes superbes, fait passer plus d’émotion que bien d’autres réalisateurs en un film entier.
C’est du vrai cinéma comme on l’aime, un conte où l’on passe du rire aux larmes, d’une grande sensibilité. L’excellente musique d’Ennio Morricone escorte la vie de Toto à travers les années, accompagné de la tendresse et de la complicité qui l’unit ce vieil homme à travers leur passion commune. C’est aussi une vision nostalgique du cinéma d’autrefois, de ces salles de village d’avant la télévision, où tout le monde se retrouvait pour admirer un péplum ou un grand film hollywoodien.
Un cinéma qui vivait, malgré la censure religieuse, où les gens applaudissaient, huaient, se passaient le mouchoir pour les scènes larmoyantes… Mais la scène de la destruction du cinéma, loin de vouloir nous signifier que « c’était mieux avant » est juste une référence au progrès qui passe et efface parfois ce que l’on a adoré.
Il est difficile de passer sous silence la fin, poignante, de ce film. Petit Lovenaute, quand toi et l’élue de ton cœur verrez Salvatore (Jacques Perrin) découvrir le cadeau que le vieil Alfredo réservait à son élève, vous serez pris aux tripes et il ne te restera plus qu’à essuyer les larmes qui perleront sur son joli minois. Alors, elle te remerciera de lui avoir fait découvrir ce film de 1988, maintes fois récompensé, et qui n’a pas vieilli, et elle en redemandera.
En ces temps hivernaux, c’est vraiment un film idéal pour passer une bonne soirée en tête-à-tête, quand le chaud soleil de la Sicile nous attend. Certes, c’est avant tout une ode au cinéma et à l’amitié qu'une histoire de Lover. Mais c'est aussi un de ces films qui marquent des générations de spectateurs. Alors, qu'attends-tu ?
A conseiller quand on cherche un film rafraichissant, tendre, mais pas mièvre ni sirupeux.
A déconseiller si, toi aussi, tu as perdu de vue l'élue de ton cœur.
Conclusion
+ Philippe Noiret, magnifique.
+ Le petit Toto, gamin touchant.
+ La musique superbe d'Ennio Moricone.
- Certaines scènes vulgaires pas forcément nécessaires
- Pas un film de Lover à 100%
Ils ne manquent pas: le baiser sous la pluie, la scène du confessionnal, mais peut-être est ce la scène déchirante où Salvatore (Jacques Perrin) revoit des années plus tard les images qu'ils avait tournées d'Eléna, son amour de jeunesse. A toi de choisir...
Bande-annonce
Répliques de Lover
Alfredo: "Out of the fire of love come ashes. Even the greatest love eventually fizzles out."
Alfredo : "Du feu de l'amour viennent des cendres. Même le plus grand des amours finit éventuellement par s'éteindre."
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Mellany (Sunday, 26 August 2012 19:47)
Les scènes vulgaires comme tu dis m'ont dégoutée, surtout celles avec la prostituée, ça a tout gaché, mais ce film reste un chef d'oeuvre surtout grâce à la musique d'ennio Morricone.
Many (Tuesday, 09 September 2014 00:59)
J'ai beaucoup aimé ce film, pas trop de lovers pour le coup, mais touchant, le gamin est très attachant. Pas vu de scènes choquantes.
SANDEAUX Claude (Monday, 14 September 2015 02:55)
Je suis ne dans un cinema, j'y ai grandi et adulte j'en ai dirige. Cinema Paradiso, c'est un peu mon vecu et j'aime le revoir lorsque je suis nostalgique. Les fims que j'ai vus enfant, decouverts adolescent, projetes adulte temoignent avec nostalgie d'une epoque revolue ou cet art populaire representait pour moi un moyen d'evasion. A travers ces films projetes dans cette cabine ou je regnais, j'ai appris la vie.
Mentor (Friday, 31 March 2017 00:07)
Pas du tout un film d'Amour, mais un film sur l'enfance et la perte de ses illusions. Un très beau film , mais pas du tout fait pour les coeurs en mal de romantisme. Un classique désormais, qu'il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie de vidéaste.
Belgacem Amam (Thursday, 08 June 2017 19:14)
Un chef-d'oeuvre magique de la culture méditerranéenne qui interpelle tous les cinéphiles purs et durs du monde , idem le spectateur universel en quète d'un imaginaire romantique...
L'amour du cinématographe est une trés belle histoire...