Joue-la comme Beckham - 2002
Réalisé par Gurinder Chadha
Avec Parminder Nagra, Keira Knightley, Jonathan Rhys Meyers
Durée : 1h50
Titre original : Bend it like Beckham
Synopsis : Jess Bhamra, une jeune fille d'origine indienne, vit avec sa famille en Angleterre. Ses parents aimeraient la voir finir ses études et faire un beau mariage
dans le respect des traditions de leur pays d'origine. Mais la demoiselle ne rêve que de ballon rond. Comme son idole, le champion David Beckham, elle passe le plus clair de son temps à jouer au
football. Lorsqu'une jeune Anglaise, Jules, l'invite à prendre place dans une équipe féminine, c'est le début d'une belle amitié et d'une grande aventure.
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Notre avis
Curieux objet que ce "Joue-la comme Beckham", comédie romantique britannique sortie pendant l'âge
d'or de celle-ci (entre 1994 et 2013 pour être large, de "4 mariages et un
enterrement" au tout récent "Il était temps") mais qui à l'écran
montre certains défauts que n'avaient pas les autres, alors qu'il y avait matière à faire quelque chose de très bien avec cette histoire de footballeuses...
On y retrouve une toute jeune Keira Knightley dans l'un de ses tous premiers grands rôles face à la toute mignonne Parminder Nagra. Ces deux filles ont deux points communs : la passion du foot et
un penchant pour le coach de leur équipe, interprété par un tout jeune aussi Jonathan Rhys-Meyers. Le problème est que Jess vient d'une famille indienne et que celle-ci ne voit pas d'un bon oeil
cette passion et font tout pour empêcher leur fille de l'assouvir, ce qui la prive aussi forcément du gentil coach. Si la relation amoureuse semble être au coeur du petit résumé que je viens de
faire, elle ne l'est pas vraiment dans les faits, laissant la place à l'étude de l'intégration indienne dans la société anglaise et les aspirations d'une nouvelle génération d'Anglais d'origine
indienne. L'étude reste cependant superficielle mais chargé d'humour, l'une des caractéristiques du film héritée de la lignée des comédies britanniques.
Ce qui m'a le plus gêné dans tout ça, c'est le manque de rythme de l'ensemble et surtout la pauvreté technique de la réalisation. Cela ne rentre généralement pas en compte dans mon appréciation
des films romantiques mais j'ai trouvé tout cela assez foutraque, frénétique même et surtout assez redondant. C'est bien simple, la pauvre Jess se fait gauler à chaque fois qu'elle tente de
feinter ses parents pour aller au foot. A chaque fois. La pauvre n'a vraiment pas de chance. Son amitié avec Jules (Juliette, déjà le prénom de Keira Knightley dans "Love actually") est mieux amenée mais encore une fois, tout cela manque un peu de cohérence et de rythme.
Quand je parlais de pauvreté technique de la réalisation et de la production, je faisais référence aux scènes de foot. On ne rigole pas avec ça chez nous, d'autant plus que Melle LoveMachine a
fait du foot en équipe et le moins que l'on puisse dire, c'est que toutes ces scènes sont assez mauvaises et peu crédibles. Certes, on n'est pas venu là pour regarder des scènes de foot mais les
réussir aurait été un plus quand même.
Ceci dit, et ce même si l'histoire d'amour n'atteint pas des sommets, on peut trouver beaucoup de charme à cette petite rom-com britannique grâce notamment à son casting attachant. L'histoire
d'amour entre Jess et son coach est assez bateau mais elle reste dans les clous du genre et devrait donc plaire (à défaut de ravir) les amateurs. A noter aussi une très bonne BO ! En somme, une
petite comédie romantique pas désagréable mais pas sensationnelle non plus, malgré son casting.
Conclusion
+ Casting très attachant.
+ Une comédie pleine de bonne humeur.
+ Quelques passages romantiques...
- ... mais l'histoire d'amour n'est pas au centre du film.
- Assez mal rythmé.
- Les scènes de foot sont mauvaises.
La fin, à l'aéroport.
Bande-annonce
Created with love
in Normandy
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Fatima (vendredi, 15 mai 2015 02:04)
Film sympa, c'est vrai que c'est pas tout à fait une comédie romantique mais on passe un bon moment. L'histoire est sympa, pleine de peps.