Le monde de Barney - 2011
Réalisé par Richard J. Lewis.
Avec Paul Giamatti, Rosamund Pike, Minnie Driver...
Durée : 2h12
Titre original : Barney's version.
Synopsis : Se déroulant sur quatre décennies et sur deux continents, c'est l’histoire de Barney Panofsky, un homme ordinaire au destin extraordinaire. Cet homme irascible, marié à trois reprises avec les femmes de sa vie, fils d’un père outrancier et lié par une complicité houleuse avec son meilleur ami, nous livre candidement ses confidences les plus intimes.
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Un avis
Ce film était en compétition du Festival romantique de Cabourg 2011. Il y a d'ailleurs été primé ainsi que dans d'autres festivals. Mais attention, ce n'est pas un "film de lover" traditionnel parce c'est un film déroutant, avec de multiples ruptures de tons. C'est l'histoire de Barney et de ses relations amoureuses avec trois femmes. Après un premier mariage en Italie avec une jeune femme enceinte et suicidaire (la rousse Rachelle Lefebvre de "Twilight"), Barney tombera amoureux fou d'une animatrice de radio new-yorkaise (Rosamund Pike, vue dans "Orgueil et préjugés"). Seul problème, ce coup de foudre survient lors de son mariage avec sa seconde femme (Minnie Driver de "Will Hunting")...
J'ai aimé le jeu des acteurs, notamment Paul Giamatti qui incarne un personnage instable, immature, égoïste...mais aussi attachant. Lui qui n'a pas un physique de playboy réussit à emballer trois superbes femmes. D'accord, certains trouveront que ce n'est pas crédible,mais rappelez-vous Diane Keaton et Woody Allen. D'ailleurs, il y a un peu de Woody Allen dans ce film. Barney est un écrivain peu sûr de son talent, qui devient producteur de séries TV et appelle sa société "Totally Unnecessary Productions". Certaines répliques sont très proches d'un Allen. Rosamund Pike nous prouve qu'elle n'est pas qu'une jolie fille, qu'elle peut jouer différents registres et se montre très émouvante.
L'histoire est originale, elle ne va pas là où on l'attend. Le film se passe en grande partie à Montréal, cela change des destinations romantiques habituelles : New York, Venise ou Rome, Paris... A noter l'apparition du réalisateur canadien Denys Arcand. La bande sonore est romantique à souhait avec Leonard Cohen ("I'm Your Man") en tête. Malheureusement, le scénario est un peu fourre-tout. On y mélange intrigue policière, drame psychologique , histoire d'amour si bien que l'on a l'impression que le scénariste a tenté de tout faire tenir en deux heures dans son adaptation. Résultat, le film est un peu déséquilibré dans sa structure.
De plus, si vous êtes un fan de rom-com traditionnelle, et que vous souhaitez un moment de pure détente, passez votre chemin. Ici, pas de fin heureuse. Ce n'est pas un film léger, ne vous fiez pas à la bande annonce. D'accord il y a trois mariages, des répliques amusantes, mais ce n'est pas le thème principal du film. On y aborde des thèmes comme la maladie d'Alzheimer, le suicide, la mort d'un être cher... On ne rit pas tant que cela, à part des personnages du père flic érotomane (Dustin Hoffman) et de la seconde femme (Minnie Driver en grande forme et forte en gueule). Mais on restera marqué(e) par l'atmosphère et certains moments du film. Préparez vos mouchoirs pour la fin.
Conclusion
+ Les acteurs, très bons.
+ L'histoire originale et l'ambiance qui se dégage du film.
+ La bande-sonore.
- Scénario un peu fourre-tout.
- Pas un vrai film de Lover.
La promenade la nuit, lorsque Myriam parle de l'union malheureuse de ses parents et demande à Barney de lui être fidèle.
Bande-annonce
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in Normandy
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