Le phare aux orques - 2017
Réalisé par Gerardo Olivares.
Avec Maribel Verdu, Joaquin Furriel...
Durée : 1h50.
Titre original : El faro de las orcas.
Synopsis : Une mère emmène son fils autiste jusqu'en Patagonie dans l'espoir qu'un ranger et un groupe d'orques sauvages pourront l'aider à établir une connexion émotionnelle.
Disponible uniquement sur Netflix.
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Notre avis
Je me découvre une nouvelle passion pour les films d'amour hispanophones, hélas bien trop peu distribués en France. De ce point de vue là, l'arrivée de Netflix en France fut une bénédiction puisque nous avons pu découvrir "Palmiers dans la neige" notamment et maintenant "Le phare aux orques", film argentin adapté d'une histoire vraie. Je ne peux pas mieux le décrire qu'en disant qu'il s'agit d'un "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" dans lequel les grandes plaines du Montana ont laissé la place à la côte de Patagonie et où les chevaux ont été remplacés par des orques. C'est dans ce décor que l'on rencontre Beto, ranger chargé de veiller sur cette côté sauvage et sur les orques qui y vivent. L'homme a développé au fil des années un lien unique avec ces animaux. Ses habitudes sont bousculées par l'arrivée de Lola, une espagnole accompagnée de son fils autiste. Les orques semblent en effet provoquer chez le jeune garçon des sentiments nouveaux.
J'ai adoré le soin tout particulier apporté aux décors et à l'ambiance sonore du film. La Patagonie est filmée de fort belle manière et la musique contribue à l'ambiance générale du film, propice au romantisme. Il y a la mer, les vagues, le soleil, les éléments déchainés (le vent uniquement), les grandes étendues, cette impression de bout du monde désolé, loin de toute civilisation. Il y a aussi la barbe virile de Beto et ses yeux verts et la mignonitude absolue de Maribel Verdu. Que demander de plus d'un point de vue romantique ? Le rapprochement entre ces deux-là suit un chemin classique au possible, ponctué d'actions courageuses, de malentendus et de retrouvailles. Pas de problèmes donc à l'horizon, sauf que... [SPOILERS ENSUITE, NE PAS LIRE.]
La grande force et la grande faiblesse du film est de se baser sur une histoire vraie. Cela donne du poids à l'ensemble et notre petit coeur se serre au fur et à mesure que Tristan, le petit garçon, s'ouvre aux autres et aux orques en particulier. Malheureusement, le film oublie complètement l'histoire d'amour, si bien entretenue jusque là, dans sa dernière partie, tant et si bien qu'on termine le film sur une note négative, sans savoir vraiment ce que nous devons imaginer pour Beto et Lola. Les plus romantiques d'entre vous imagineront le meilleur mais même les ramifications entre film et histoire vraie à la fin ne sont pas plus précises sur la destinée amoureuse de ces deux-là. On a donc l'impression d'avoir été abandonné en chemin, sacrifié sur l'autel de la relation entre Beto et ses orques, ce qui est forcément très dommage. Reste la satisfaction d'avoir vu un film réussi dans son ensemble, au-delà des considérations romantiques qui justifient la note donnée au film.
Conclusion
+ Un très beau couple qui laisse la place à la passion au milieu d'un cadre parfait pour la romance.
+ Excellents acteurs.
- La dernière partie abandonne complètement la romance. Quel dommage !
La fête de la tonte.
Bande-annonce (en espagnol)
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Anne (dimanche, 19 avril 2020 19:06)
Tres beau film Dans un décor éblouissant Cette Patagonie au bout du monde !!!
l’acteur BETO est BEAU à couper le souffle .. dommage qu’effectivement ça se termine sur un point d interrogation ? ? Qu’arrive t’il au petit garçon seul face a Shaka ?
et que deviennent ils ...restent -t-il ensemble dommage on reste sur sa faim... de love story ...
marion autin (mercredi, 12 mai 2021 14:52)
tres bon filùm