Love & sex (2000)
Réalisé par Valérie Breiman
Avec Famke Janssen et Jon Favreau.
Durée : 1h20
Synopsis : Jeune et séduisante journaliste, Kate Welles a tout, semble-t-il, pour trouver l'amour. C'est pourtant loin d'être le cas. Lorsque sa rédactrice en chef lui demande de travailler sur le sujet "quelle différence entre une histoire d'amour et une aventure torride ?", Kate se penche sur sa propre vie amoureuse, cahoteuse et à la limite du désastre avec un amant français puis un homme marié. Elle fait bientot la connaissance d'Adam, un homme spontané et brillant. Mais leur histoire d'amour prend d'étranges tournures, chacun cherchant à rendre l'autre fou de jalousie.
Le "Sex" de "Love & sex" n'est pas ici pour faire semblant et c'est le premier reproche que l'on peut attribuer au film d'un point de vue Lover. Il n'y a pas de mal à parler de sexe dans un film de Lover, hein, encore faut-il que ce soit fait avec tact et délicatesse. Or ici, les 5 premières minutes sont à l'opposé de ce que l'on peut espérer niveau délicatesse. Te voilà prévenu, c'est à déconseiller si c'est pour un premier rendez-vous.
C'est dommage en ce qui me concerne, parce que j'ai un gros faible pour les deux acteurs principaux. Je trouve Famke Janssen très jolie et plutôt bonne actrice et Jon Favreau a un bagoût que j'aime beaucoup. Donc, sur le papier, c'est une affaire qui roule. A l'écran aussi, mais de manière très éparse et de façon bien trop irrégulière.
Famke Janssen joue le rôle d'une journaliste (même si on ne la verra bosser que 5 minutes au début et 2 minutes à la fin) qui rencontre un artiste peintre (Favreau). Ils se plaisent, puis s'aiment, puis vivent ensemble, puis ne s'aiment plus, puis se séparent et tentent de se rendre jaloux.
On sourit parfois mais le sentiment qui domine est celui de la précipitation. Le film ne dure que 1h15, les péripéties s'enchainent donc très vite et cela devient brouillon assez rapidement. D'autant plus qu'il y a plusieurs autres personnages (dont un caméo très rapide mais très marrant de David Schwimmer, le Ross de "Friends") dont certains ne servent à rien.
On en revient au premier reproche : c'est très vulgaire par moments. Non pas que je sois facilement choqué mais dans une situation de premier rendez-vous, ce n'est clairement pas le film idéal. Surtout si l'on cumule ça à l'aspect patraque de l'ensemble. Mme LoveMachine n'est d'ailleurs pas restée très longtemps et a préféré partir au bout d'une petite vingtaine de minutes. C'est un signal assez fort en ce qui me concerne.
A déconseiller fortement pour un premier rencard, pourquoi pas pour plus tard.
Conclusion
+ On sourit parfois du bagout de Jon Favreau
- Très vulgaire.
- Rythme rapide, trop rapide, trop pressé.
La discussion sur le "sandwich au fromage".
Bande-annonce
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Olivia (mercredi, 09 décembre 2015 01:56)
J'ai passé un très bon moment devant ce film. La note qui lui a été accordée est selon moi bien trop basse.
Tout d'abord, c'est vrai que le film comporte de nombreuses scènes et conversations qui tournent autour du sexe; c'est assez osé mais c'est réaliste justement.
Ensuite, outre cet aspect, le film comporte trois réflexions intéressantes et profondes, notamment celle sur le timing dans une relation amoureuse: "Deux personnes peuvent être parfaites l'une pour l'autre; si le timing n'est pas bon ça ne marchera jamais entre elles. Le mauvais timing est la raison pour laquelle plein de gens finissent tout seuls."
Aussi, le scénario n'est pas si mauvais que la critique le laisse croire. Le film ne dure certes pas longtemps, ce qui crée des scènes courtes pas toujours très élaborées, mais l'histoire s'étale sur une trentaine d'année et résume bien les différentes phases de la vie amoureuse de la protagoniste, de nouveau avec un réalisme peu commun, et un romantisme certain.
Enfin, j'ai littéralement craqué pour le couple d'acteurs qui créent un duo inattendu mais qui marche bien.
Au final, ce n'est pas le meilleur film romantique de tous les temps mais il m'a marqué et je pense que d'ici un an je m'en souviendrai encore.