Summerland - 2021
Réalisé par Jessica Swale.
Avec Gemma Arterton, Gugu Mbatha-Raw, Penelope Wilton...
Durée : 1h40.
Synopsis : Alice est une écrivaine qui mène sa vie comme elle l'entend sans se soucier du regard des autres et de ce qu'ils peuvent dire sur elle. La jeune femme parait
antipathique et ne fait rien pour améliorer son image auprès des autres habitants du village. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, certains enfants, qui fuient la guerre, sont
accueillis par les habitants. Alice fait partie des personnes forcées d'en accueillir, ce qui ne la ravit pas. Peu à peu, Alice s'ouvre au petit Frank, ce qui nous permet de comprendre pourquoi
elle est si renfermée sur elle-même.
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Un avis
Dès le début, nous savons que c'est un film romantique par l'accompagnement musical, qui respecte tous les codes du romantisme...mais du romantisme un peu ancien : du piano, du piano et encore du piano. Les prises de vues aussi nous plongent dans la romance : les paysages verdoyants de Douvres, les falaises, la mer, le ciel à observer et à contempler.
Apparaît le personnage principal : Alice interprétée par Gemma Arterton, que nombre d'entre nous ont sûrement découvert dans "Vita and
Virginia", autre film de lover. Alors, Alice a un aspect un peu négligé, vit dans une maison assez bordélique au contact des livres et de la nature. Elle est assurément
malheureuse probablement un chagrin d'amour, car l’œil et l'oreille avisés du "lover" ne s'y trompent pas, sous couvert d'un résumé du film ne mettant pas forcément en avant une histoire d'amour;
il y en a bien une, dès les 1ers images, nous le soupçonnons et c'est assez rapidement confirmé.
La 2ème personne est jouée Gugu Mbatha-Raw (elle tourne actuellement dans "Loki" et elle est aussi dans le joli film "Miss
Révolution"). C'est l'amoureuse d'Alice/Gemma. Leur rencontre filmée en gros plan est délicat et joyeuse, l'alchimie entre les actrices fonctionnent bien grâce des sourires, des regards et
donc des gros plans. Le décor pour les scènes romantiques est souvent bucolique, fleuri, ensoleillée et enchantée comme un peu dans un conte de fées, les protagonistes sont souvent seules est pas
en société (normal, l'amour homosexuel à cet époque n'est pas réellement toléré : pour vivre aimées, vivons cachées). C'est joli, c'est apaisant (mais pas réellement dépaysant, pour les "lovers"
grands consommateurs de comédies ou drames romantiques, il y a finalement rien de bien neuf... Cela reste cependant une belle histoire d'amour contrarié avec des actrices convaincantes dans
interprétation des sentiments souvent exacerbés (joie et tristesse) et des dialogues convenables, avec une mise en scène passe-partout.
A conseiller, si vous aimez les décors marins avec des falaises blanches et la mer en contrebas, les gentils mélos
britanniques.
A déconseiller si vous détestez les accompagnements musicaux composés uniquement au piano.
Conclusion
+ Gemma Aterton, assurément est un point positif du film, on la voit beaucoup alterner le visage triste et larmoyant avec des sourires lumineux.
+ L'histoire est gentillette, pas trop compliquée et cela fait du bien d'avoir des histoires gentillettes !
- C'est quand même un peu gentillet et cousu de fils très blancs au niveau du scénario.
Probablement quand les deux femmes se rencontrent ou bien quand les amoureuses séparées par les codes sociaux se retrouvent.
Bande-annonce
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in Normandy
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