The girl from the song - 2017
Réalisé par Ibai Abad.
Avec Joséphine Berry, Lewis Rainer...
Durée : 1h40.
Synopsis : Un jeune musicien se rend en plein désert américain pour le festival Burning Man dans l'espoir de retrouver cette jeune femme rencontrée à Londres dont il est tombée amoureux.
Disponible sur Netflix.
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Notre avis
Il y a beaucoup de choses à aimer dans "The girl from the song". Tout d'abord, difficile de ne pas être admiratif de l'équipe pour la qualité de la réalisation de ce qui est au final un film de fin d'études tourné en deux parties deux années de suite avec ce que j'imagine être le budget "trombones" du dernier film Star Wars. Les images sont magnifiques, surtout dans la deuxième partie au Burning Man et le film ne trahit jamais son origine modeste. On est ensuite aspiré par ce festival du Burning Man, excentricité festive et hippie au milieu du désert du Nevada où les gens se perdent et se retrouvent entre festival des lumières et exploration spirituelle entre les tempêtes de sable. C'est le fond parfait pour une histoire d'amour d'autant plus qu'il est ici filmé de très bonne façon.
L'autre chose à aimer ici est la place laissée à la musique à travers le personnage d'Eric. Certes, il n'y a pas de quoi en faire un album de dix titres, mais les quelque reprises et la composition originale du titre du film sont très sympas, bien accompagnées par la musique instrumentale du film. Encore une fois, on ne peut qu'être impressionné par la qualité technique du film. Côté acteurs, c'est Joséphine Berry qui tire son épingle du jeu, en proposant fraicheur et talent. Matthew Rainer est un peu moins à son avantage (malgré une voix très sympa). Entre ces deux-là, on a le droit à de nombreuses scènes romantiques qui pourront émouvoir votre petit coeur. Hélas, les deux ne sont pas aidés par le gros point noir du film, à savoir son écriture.
Paradoxalement, quand on a peu d'argent pour un film, on pourrait se dire que l'écriture est encore la phase qui souffre le moins d'un petit budget. Pour "The girl from the song" hélas, c'est l'inverse. Basée lourdement sur une réécriture du mythe d'Orphée et d'Eurydice, le film enchaine les poncifs et clichés. A commencer par le personnage de Jo, une Manic Pixie Dream Girl comme je commence à ne plus les supporter tant elle est irréelle et franchement reloue. Eric non plus n'est pas spécialement bien écrit, toujours renfrogné et bien lourd lui aussi. Et je ne parle même pas des seconds rôles, tous plus inutiles les uns que les autres. La symbolique est lourde, l'écriture est lourde, ce paragraphe est lourd mais c'est pour bien signifier à quel point c'est lourd. C'est assez pour s'éloigner lentement de cette histoire au fur et à mesure de son déroulement après un bon début. Un petit gâchis donc si on avait eu de grandes espérance spour lui. Or, comme je disais, son côté indé et sa qualité technique font que j'ai plus envie de l'aimer et de le recommander que de le défoncer pour la faiblesse de son écriture. Nul doute qu'il parlera à de nombreuses personnes et si vous en faites partie, vous tiendrez ici l'un des futurs incontournables du genre. A tenter donc.
Conclusion
+ De belles images bien aidées par l'ambiance du festival Burning Man.
+ De belles musiques.
+ De beaux moments romantiques.
-... noyés dans une écriture déficiente à la fois dans l'histoire et dans des personnages perclus de clichés.
La chanson dédiée à Jo.
Bande-annonce
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in Normandy
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