Vanity Fair, la Foire aux vanités - 2005
Réalisé par Mira Nair
Avec Reese Witherspoon, James Purefoy, Romola Garai...
Durée : 2h22
Synopsis : Fille d'un artiste peintre anglais sans le sou et d'une chanteuse de cabaret française, Becky Sharp rêve d'un avenir plus faste que ses origines ne lui permettent. Jeune orpheline, Becky quitte le pensionnat de Miss Pinkerton, résolue à se hisser au sommet de la société, par tous les moyens à sa disposition. Elle va déployer toute son intelligence et son pouvoir de séduction pour progresser au sein de la haute société britannique du début du XIXe siècle.
>> Partager ce film
Notre avis
Je ne résiste pas à l'envie de partager avec toi le résumé du film au dos du DVD de "Vanity fair" qui reprend le synopsis ci-dessus pour lui ajouter ces quelques mots à la fin : "... du début du XIXème siècle, jusqu'à ce que l'amour et le romantisme menacent de compromettre ses projets". Quelle honteuse façon d'attirer l'avide fan de romantisme que je suis pour me pousser à acheter ce DVD. Sans ce résumé, je n'aurais pas critiqué le film pour le site parce que ce n'est pas un film romantique.
Mais en lisant ça, j'imaginais déjà l'histoire de cette jeune femme désargentée, grimpant les échelons de la société pour mieux tout sacrifier et vivre avec l'homme qu'elle aimait. Or, on est loin du compte et ce n'est pas vraiment de la faute du film en lui-même mais plutôt des marketeux qui ont décidé si ouvertement de le vendre comme une histoire d'amour romantique.
Ne t'y trompes pas, Becky Sharp (incarnée par Reese Witherspoon) est bien une arriviste qui fera tout pour arriver au sommet, quitte à sacrifier en chemin l'amour et le romantisme, ce qu'elle fait assez régulièrement au long du film. Elle est égoïste, difficilement attachante et ne mérite absolument pas son "happy end" gonflé à l'opportunisme et non au romantisme. Même si la reconstitution par Mira Nair est pleine de faste, le film souffre lui d'un manque assez clair de direction dans son scénario adapté du roman de Thackeray. Il s'égare en de nombreux endroits, élimine des personnages, en apporte d'autres sans qu'aucun climax ne vienne rendre ces moments importants ou poignants.
Plutôt que sur Becky Sharp, l'attention devrait se focaliser sur l'histoire entre Amelia Sedley et Major Dobbin qui n'est pas sans rappeler celle de "Raison et sentiments" entre Kate Winslet et Alan Rickman. C'est de loin l'arc scénaristique le plus romantique même s'il est ici en fil rouge des histoires inintéressantes de cette Becky Sharp qui aura sacrifié amour et famille pour le compte de sa propre ambition. Finalement, ce "Vanity fair" est à l'image de son titre : vain.
A déconseiller à celles et ceux qui s'attendaient à une belle histoire d'amour en costumes d'époque.
Conclusion
+ L'histoire entre Dobbin et Amelia.
+ De bons acteurs.
- Un film marketé comme une belle histoire d'amour romantique alors que c'est absolument le contraire.
La fin de l'histoire entre Dobbin et Amelia.
Bande-annonce
On en parle ailleurs sur le site...
>> Lire la suite
Écrire commentaire
Vanda (Sunday, 08 January 2017 02:01)
Mieux vaut le lire le livre alors.